Sur la route du Sud et du soleil avec PKJ

La tournée printanière des rencontres littéraires s’est clôturée ce lundi 7 juin. Après les régions de l’Ouest, des Hauts de France et du Grand-Est, les éditions Pocket Jeunesse ont donné rendez-vous aux libraires et bibliothécaires de l’Occitanie et de P.A.C.A.. Comme d’habitude, une rencontre, une région, un focus éditorial : l’équipe PKJ a cette fois abordé le segment des 8-12 ans.

Avec la présence de Michel Bussi pour la suite tant attendue de N.É.O. et Marion Brunet pour Plein Gris, cette présentation littéraire fut encore une fois un bel échange entre professionnels du livre. Aux côtés des éditeurs Xavier d’Almeida et Cécile Burgard, Tiphaine Lopez, éditrice en charge des 8-12 ans et Natacha Derevitsky, directrice éditoriale de Pocket Jeunesse, nous ont rejoint pour nous exposer les secrets de leur travail au quotidien.

Un segment dynamique

Si l’on se doute que la journée d’un éditeur n’est pas monotone, Tiphaine Lopez confirme que depuis son premier jour chez PKJ où elle a commencé à travailler sur L’enfance des dieux, aucun jour ne se ressemble tant il y a à faire. Entre les suivis de manuscrits, le choix des illustrations, les négociations de contrats, les échanges avec les auteurs… Impossible de s’ennuyer.

Avec le segment des 8-12 ans qui tend à se développer, PKJ compte plusieurs succès devenus des incontournables de la littérature jeunesse. Cécile Burgard évoque notamment les séries best-sellers La Guerre des clans, Les Gardiens des cités perdues, Journal d’une Peste. On pense aussi à Nevermoor dont les droits de traduction se sont négociés dans un restaurant en plein cœur de Londres alors que Natacha Derevitsky avait d’autres titres en tête. « Ça s’est négocié sur le vif, un vrai coup de chance mais quand on est emballé par une lecture, on fait de son mieux pour le porter à son lectorat francophone. »

Certains titres sont par la suite imprimés en poche pour élargir la diffusion et la prescription. La Pâtisserie Bliss et WonderPark sont des séries qui connaissent alors un deuxième succès auprès des jeunes lecteurs avec ce nouveau format, plus souple et plus accessible. Il y a aussi L’œil du Dragon comme exemple plus récent, qui ne cesse aussi de séduire les lecteurs.

Ce focus donnait l’occasion de reparler de la parution de Si on chantait ! l’an passé. Ce bel élan de générosité de 13 auteurs a suscité un vif intérêt de la part de la profession et des lecteurs. Xavier d’Almeida est revenu sur ce beau projet, en nous dévoilant qu’un nouvel opus était en train de se préparer pour 2022, avec une belle palette d’auteurs de renom, dont des nouveaux par rapport à la première édition.

Éclectisme et enthousiasme sont les mots d’ordre !

Sans surprise et au fil des années, les succès éditoriaux résonnent chez PKJ. Hunger Games et la trilogie du Labyrinthe lancent la tendance dystopique qui forge la littérature ado pour un temps. Lorsqu’on demande aux éditeurs leur secret pour dénicher les futurs best-sellers, Xavier d’Almeida et Natacha Derevitsky s’empressent de sourire et de répondre : « Ça peut paraître simplet mais c’est la politique du coup de cœur ». C’est en veillant au quotidien à la concurrence et aux nouvelles tendances littéraires, que l’équipe de Pocket Jeunesse se transforme en tête chercheuse. Si les trouvailles donnent lieu à de nouvelles parutions et que de nouvelles lignes éditoriales voient le jour, c’est surtout parce que l’équipe de PKJ est portée par le projet et cherche à le défendre jusqu’au bout.

Natacha en tant que directrice éditoriale explique qu’à ses débuts aux éditions PKJ, il y avait une grille établie avec un nombre de titres à publier pour tel ou tel genre ou pour une tranche d’âge spécifique. Aujourd’hui les choix de publications sont beaucoup plus libres, plus éclectiques aussi mais l’exigence du coup de cœur est toujours là. Avant chaque parution, l’équipe éditoriale se consulte et échange avant de se lancer à cœur joie dans un projet.

Une équipe solidaire et passionnée chez PKJ qui publie des romans coups de cœur !