Un entretien avec Grégory Nicolas

À l’occasion de la gazette Un hiver chez PKJ, nous avons interrogé Grégory Nicolas pour le portrait auteur de la saison. Il est à l’origine d’un lancement d’une série très drôle sur l’Histoire, Papi est un super menteur ! Découvrez sans tarder les raisons de l’écriture de ces petits romans illustrés et comment est né de sa plume ce super grand-père…

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire des romans à la fois sérieux et drôles sur l’Histoire ?

L’envie première c’était celle de réconcilier l’enfant et l’élève. J’ai été instit’ pendant près de 10 ans et j’ai constaté que l’on avait des livres de fictions formidables, des supports pédagogiques tout aussi formidables et qu’il faudrait bâtir un pont entre les deux pour que les enfants apprennent des choses passionnantes tout en s’éclatant. 

Comment est né le personnage de ce super grand-père ?

 Il est né d’une rencontre avec un super menteur : un grand-oncle loufoque qui vivait seul dans sa ferme quelque part en Bretagne. Quand je lui rendais visite une ou deux fois par an il me racontait sa vie faite d’aventure plus folles les unes que les autres. Impossible de savoir si c’était du lard ou du cochon. Ensuite j’ai eu la chance d’avoir un grand-père tendre, drôle et super coquin, qui m’a donné le goût de raconter des histoires. On lui a rajouté un peu de cheveux sur le haut de la tête, j’ai repensé aux moments passés ensemble dans sa maison quand j’étais enfant, et papi le super menteur était né.

Comment avez-vous choisi les premiers faits historiques abordés ?

Alors là ça a été la partie la plus facile. J’ai posé la question à mon fils qui m’a répondu en levant à peine le nez de sa BD : « Louis XIV ce serait super et les chevaliers aussi, et puis si tu as le temps tu peux raconter la découverte de l’Amérique et la prise de la Bastille » Et il a ajouté : « quand est-ce qu’on mange ? ». Et voilà, j’avais les quatre premiers tomes. Simple comme bonjour.

Imaginiez-vous dès la création du concept de la série des romans illustrés ?

Oui je voulais que ce soit illustré car je crois beaucoup au lien texte/image qui ajoute de la rêverie, de l’humour et donne une autre dimension au texte. Sans compter que ça peut permettre aux enfants de se projeter encore davantage au côté d’Apolline et de Marcel. De plus, une des grandes joies de ce projet, c’est le travail d’équipe avec toutes les équipes de PKJ. Je peux vous dire que l’on a rigolé ! Et nous avons eu une chance incroyable que Jérémie Parigi nous rejoigne pour mettre ses pinceaux au service de cette histoire et vienne rigoler avec nous. Il a su parfaitement capter l’esprit de papi. 

Pouvez-vous nous raconter votre façon de travailler ?

Je travaille essentiellement quand je fais du vélo. Seulement, ce n’est pas très pratique de taper sur un ordinateur quand on roule sur sa bicyclette (n’essayez pas ça chez vous). Alors j’essaie de tout retenir et après quand je rentre chez moi je prends une douche (j’adore l’hygiène) et j’écris très vite ce qui m’est venu sur mon vélo pour ne rien oublier. Puis je fais des recherches afin de m’assurer que tout ce qui est dit d’un point de vue historique est juste. N’oublions pas que papi est certes un super menteur mais que tout ce qu’il dit est vrai !

Quelle est votre époque historique préférée ?

Je trouve de l’intérêt à toutes les époques car je suis d’un naturel curieux et j’ai l’envie de comprendre. J’ai une tendresse particulière pour les années 60 qui sont celles de la jeunesse de mes parents et aussi la période d’activité d’écrivains que j’aime beaucoup.

Si un jour il y avait une Mamie est une super menteuse, quelle serait sa passion à partager aux enfants ?

Il est bien possible que Mamie débarque bientôt… mais pour le moment elle est à un stage de base-jump du côté du Mont-Blanc et après elle enchaine sur une tournée de catch aux États-Unis. Cela dit, on pourrait la voir très vite.

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