Portrait d’Aude, libraire au Chameau Sauvage | Agence spécialisée en édition jeunesse

Direction Toulouse : arrêt au Chameau sauvage dans le quartier des Minimes ! Rencontrez Aude et sa famille : Elias et Aude aux commandes de ce café-bar-librairie unique, et leur fils Jonas grand lecteur de 11 ans ! La pétillante Aude nous ouvre ses portes pour ce portrait et nous en sommes ravies ! Entre des mails et des « cafés papote-téléphone » avant l’ouverture de la librairie, nous rêvions de vous faire connaître ce lieu atypique et énergique où la chaleur humaine et la bonne humeur règnent ! Si Elias lit beaucoup de BD, Aude et son fils dévorent les romans, alors c’est avec enthousiasme qu’ils nous parlent de leur rencontre avec un certain Gideon…

Questions

Décris en deux mots ta librairie.

Le Chameau sauvage est une librairie généraliste indépendante, située à Toulouse, quartier Minimes-Barrière de Paris, mais aussi un café-bar, le tout niché au sein d’un lieu atypique et chaleureux. Sa particularité ? Il s’agit d’une maison individuelle ! Après la petite vitrine, il faut pousser la porte en bois, traverser le couloir : vous voilà arrivés dans l’antre du Chameau, avec ses rayons de livres qui se déploient autour de la verrière donnant sur le jardin.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton quotidien ?

Le sourire du public qui passe la porte en clamant “Bonjour !”. Nous avons la chance d’avoir une clientèle fidèle, attachée au lieu, et avec qui nous avons créé une relation chaleureuse. Depuis notre création, il y a 3 ans et demi, j’aime aussi voir grandir et accéder à la lecture des bouts de chou qui avaient à peine quelques mois lors de notre ouverture, et qui désormais commencent à choisir seuls leurs livres (quand ils ne montent pas sur mes genoux à la caisse pour faire “bip” avec la douchette).

Quel est ton dernier livre illustré lu ?

Le super pouvoir des histoires, Didier Lévy – Lorenzo Sangio chez ABC Melody.

Quelle est ta série littéraire préférée ?

Il y en a évidemment quelques unes, je pourrais citer Sauveur et fils, Killing November, Mission Blackbone, mais j’avoue avoir toujours un faible pour l’univers déployé dans Le Royaume de Pierre d’Angle de Pascale Quivivier.

Ton fils (un grand lecteur) et toi-même avez énormément apprécié le roman Dans la tête de Gideon Green. Qu’as-tu apprécié dans ce roman singulier ? Est-ce que tu aurais aimé rejoindre l’agence de Gideon quand tu étais petite ?

Je me souviens avoir moi aussi créé mon propre journal et avoir écrit un certain nombre de numéros, avec ma meilleure amie. Nous avions 11 ans, nous avions interrogé des personnes du quartier, jusqu’aux archives municipales de la Ville… En fait nous rêvions probablement d’un mystère à élucider et dont nous aurions dévoilé la résolution de manière fracassante par un article en Une… Inutile donc de préciser que je me suis beaucoup reconnue dans le personnage de Gideon. Le côté fan de vieux films, c’est plutôt le truc de mon co-libraire et néanmoins mari, Elias. Oui parce qu’un chameau, ça a 2 boss, euh, 2 bosses. Sauf qu’en fait, nous on est un chameau à 3 bosses : le fiston, grand lecteur, qui a grandi dans la boutique et connaît presque mieux que moi certains rayons, prend un malin plaisir à me piquer mes Services de presse… Résultat, il a avalé Dans la tête de Gideon Green en moins de 2 jours. Il en parle ainsi :
“J’ai adoré ce roman incroyable qui s’empare du lecteur. Je me suis reconnu dans pas mal de situations dans la vie en famille de Gideon, et j’aimerais tellement mener sa vie pleine de mouvements et d’imprévus. L’enquête est passionnante, et tous les événements vont créer des relations complexes que Katie Henry décrit merveilleusement bien. Avertissement : si vous pénétrez dans ce livre, vous ne pourrez plus en sortir !”
Il a aussi adoré Crookhaven : l’école des voleurs, de J.J. Aracanjo chez Pocket Jeunesse.

Portrait chinois

Si tu pouvais voyager dans les pages d’un livre, dans quel roman plongerais-tu ?

Les sœurs Lakota, de Benoît Séverac (éditions Syros)

Si tu étais une gourmandise à déguster pendant la lecture de Gideon ?

Les bons marranitos du père de Gideon.

Si tu étais un film adapté d’un livre ?

La guerre des boutons, par Yves Robert, d’après Louis Pergaud.

Si tu étais un·e illustrateur·rice pour ta prochaine fresque dessinée sur ta verrière ?

Cécile Hudrisier.

Si tu devais faire une notule sur ComJ, à quoi elle ressemblerait ?

A une petite bulle colorée et pétillante, pleine de vos sourires (que j’entends même au téléphone), de votre joie communicative, de vos bonnes idées et vos conseils enthousiasmants pour les livres que vous défendez !