Litt’ : des voix d’ados

La collection « Litt’ », ce sont des voix d’ados à un moment charnière de leur adolescence, sous forme de cri, de révolte, de choix décisif et de prise de conscience. Ces héros, filles et garçons, inventés de toute pièce par l’intuition et l’imagination d’auteurs peuvent être des reflets des jeunes d’aujourd’hui, avec des messages universels. Chacun va aller de l’avant et puiser une force intérieure pour dépasser problèmes personnels et autres événements extérieurs marquants.

Écoutons Cheyenne, Josh, Sean, Holly et Junior, à travers des extraits choisis.


La petite romancière, la star et l’assassin
Un meurtre, trois points de vue.
Un roman choral subtil et habilement construit.

Mais pourquoi je suis ici ? C’est parce que vous avez découvert la corde dans ma chambre, c’est ça ? Et alors, on n’a pas le droit d’être désespérée ?
Ce n’est tout de même pas compliqué à repérer, une fille inadaptée à la vie : j’ai peint les murs de ma chambre en noir, j’ai tué par manque de soins mon lapin, je me fiche de mes bourrelets comme de mes jeans troués, mes cheveux gras ne sont même pas un hommage aux rastas. Rien ne m’intéresse. Je bloque devant un écran sans jamais trouver quoi que ce soit de transcendant (par transcendant, j’entends : qui mérite de se lever le matin). Et qu’on ne vienne pas me parler de la crise d’adolescence, je ressens ça depuis que je suis née, ou presque. À zéro an, déjà, je pensais : « Est-ce vraiment utile de sortir de ce ventre douillet pour cette salle d’hôpital glacée ? » Sans les forceps, je serais restée planquée, au chaud, à roupiller. Mais il y a toujours des abrutis pour vous forcer à suivre la même voie qu’eux.
Je ne vais jamais me promener en forêt et je n’aime pas la ville non plus. Aucun écosystème n’est adapté au genre hybride auquel j’appartiens.
[page 12]

ILS AIMENT AUSSI :

« Un véritable coup de cœur signé Caroline Solé, une jeune auteure qui interpelle par sa façon très personnelle de donner la parole aux marginaux, aux boiteux, à tous ceux qui passent inaperçus dans notre société qui évalue le bonheur à l’aune de la richesse ou la reconnaissance au nombre de diplômes. »
Ricochet

« Et le roman se met en place, subtil, aigu, un roman sur le regard précisément, celui que l’on porte sur les autres et sur soi-même. Caroline Solé parvient à faire exister ces trois voix, à les faire résonner aussi, l’une par rapport à l’autre, leurs timbres se mêlant pour former, in fine, l’impression d’un ensemble choral. »
Michel Abescat, Télérama


Frères
Un roman poétique et si émouvant sur la relation entre deux frères, membres d’une équipe renommée de Basket.

Commentateur sportif
JB aime provoquer
insulter
pendant les matchs
comme notre daron
à l’époque où il était un as
du ballon.

Quand j’entre sur le
terrain
je préfère le silence
je préfère
Observer
Contrer
Étonner.
[page 35]

ILS AIMENT AUSSI :

« Un très beau roman d’apprentissage, rythmé aux sons des dunks et d’une écriture proche du Slam. »
Rachel, librairie Libr’enfant, Tours

« L’univers du basket t’est peut-être totalement étranger.
L’idée d’un roman écrit en vers n’est pas nécessairement faite pour t’attirer.
Pourtant, ce roman saura t’emporter. »
Librairie Croquelinottes, Saint-Étienne

« Frères est une exaltation, un élan, un livres bouillonnant de passions. (…) Vers libres ou slam, Frères se lit d’une seule traite et vous coupera le souffle. »
Milène, Librairie Fontaine Kléber, Paris


Lucky losers
Un roman drôle et actuel, à l’énergie unique sur un défi sportif dans une ville bretonne qui vit un conflit social de taille.

Sean Kinsley, dix-sept ans, à moitié anglais : c’est moi. On m’accuse d’être responsable du foutoir qui a régné en ville au printemps dernier ; je plaide pour le concours de circonstances. A la limite, je veux bien assumer le rôle de détonateur, mais si mon père n’avait pas été surpris par ma mère avec un autre homme, si aucun court-circuit n’avait réduit l’institut Balzac en cendres et si les Ateliers d’Arincourt n’avaient pas annoncé un plan social, est-ce qu’on en serait arrivés là ?
[PAGE 9]

ILS AIMENT AUSSI :

« Plongez sans tarder dans ce roman d’apprentissage enlevé, drôle et profond. Au fil des pages, on découvre Sean et sa bande de copains, ces « lucky losers » qui se transcendent pour surpasser leurs ennemis. Tour à tour, on les admire, on les plaint, on les soutient et surtout, on s’attache à eux. »
Claire, Médiathèque de Bry-sur-Marne

« Dans ce roman, Laurent Malot propose une parenthèse adolescente qui, avec humour et intelligence, met aussi en scène une première prise de conscience sociale. Un titre à ne surtout pas manquer! »
Librairie Le rat conteur, Bruxelles

« Humour british et roman social en légèreté ! (…) Si vous cherchez un roman distrayant, aussi drôle qu’intelligent, celui-ci est pour vous ! »
Marie, Librairie L’intranquille Plaza, Besançon


Mon cœur en apnée
Un roman aquatique sur le quotidien d’une jeune fille, passionnée de natation qui vit chez sa mère, atteinte du syndrome de Diogène.

Sous la surface de l’eau éclairée de bleu, personne ne me voit.
Ici, personne pour critiquer mes vêtements ou mes cheveux frisottés qui entourent mon visage d’un halo. Je porte un maillot en Lycra noir comme il en existe des millions. Cette impression de sécurité ne me quitte pas, même quand je tends les bras vers le haut et émerge à l’air libre.
Je régule régule mon souffle et atteins l’extrémité du bassin en quelques mouvements de bras. Ici, dans mon élément, c’est moi qui exerce le contrôle.
[PAGE 9]

ILS AIMENT AUSSI :

« Ouvrez vite ce roman page turner qui ne vous laissera de répit que lorsque vous l’aurez fini ! »
Pauline Fouillet, Librairie Livres et vous

« Une jolie romance aquatique. »
Je Bouquine


Le premier qui pleure a perdu
Le récit à l’humour ravageur d’un jeune Indien Spokane plein d’optimisme, qui veut quitter la misère de sa réserve.

Et si vous avez quatorze ans, comme moi, et que vous zozotez et bégayez encore, vous devenez le plu grand gogol du monde.
Tout le monde sur la réserve me traite de gogol à peu près deux fois par jour. On me traite de gogol en me baissant mon froc, en m’enfonçant la tête dans les toilettes ou simplement en me tapant sur le crâne.
Je n’écris même pas cette histoire comme je parle, sinon je devrais la remplir de bégaiements et de zozotements, et vous vous demanderiez pourquoi vous lisez une histoire écrite par un gogol pareil.
Vous savez ce qui arrive aux gogols sur la réserve ?
On se fait tabasser.
Au moins une fois par mois.
Eh ouais, je fais partie du Club du Coquard du Mois.
Evidemment, j’ai envie de sortir. Tous les jeunes ont envie de sortir. Mais je suis plus en sécurité à la maison. Donc la plupart du temps, je reste tout seul dans ma chambre, à lire et à dessiner.
[PAGE 15]

ILS AIMENT AUSSI :

« Sherman Alexie trace, dans un récit à la fois tragique et drôle, le portrait touchant d’un adolescent qui exprime toute la difficulté de grandir dans la Réserve. »
Isabelle Réty, Librairie Gwalarn

« Ce roman n’élude rien de la bêtise humaine et décoche ses flèches avec un humour affûté. En plein dans le mille. »
Le Figaro


Pour en savoir plus sur les cinq romans, rendez-vous sur le site d’Albin Michel Jeunesse
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