Natacha Derevitsky, la directrice littéraire des éditions PKJ a accepté de répondre à quelques questions, l’occasion de revenir sur les 25 ans de la maison d’édition et d’aborder l’année à venir…
- PKJ a fêté ses 25 ans en 2019, et les 10 ans d’Hunger Games. Si vous deviez nous résumer en quelques mots l’envol de Pocket Jeunesse, que retiendriez-vous ? Vous avez accueilli à votre catalogue l’an passé de nouveaux auteurs talentueux, Stephen Carrière, Vincent Villeminot, Frédéric Couderc et Marion Brunet, d’ailleurs primée avec la Pépite d’or de Montreuil. PKJ était réputé pour ses séries étrangères, pouvez-vous nous raconter cette ouverture vers la publication d’auteurs français ?
L’envol de PKJ est dû à plusieurs facteurs mais si je devais en retenir 2, je dirais l’éclectisme de la marque et sa politique de coups de cœur ! Ce qui nous donne une liberté absolue. Nous avons acquis nos lettres de noblesse petit à petit. D’abord spécialistes de séries très commerciales, nous avons évolué vers des grands formats souvent étrangers, Middle Grade (8-12 ans) et Young Adult et avons été remarqués par des auteurs français de renom qui sont venus nous trouver. Par ailleurs, nous performons avec nos poches et ces succès mis bout à bout nous ont sans doute attiré certains auteurs de renom comme – pour ne prendre qu’un exemple, Douglas Kennedy et Joann Sfar sans oublier nos auteurs et directeurs de collection, notamment Xavier d’Almeida qui ont su leur donner l’envie de publier chez nous.
- Vous avez à vos côtés une belle équipe, pouvez-vous nous la présenter ?
De gauche à droite, Aloïs Duneau-Délis, l’éditrice licences et coordinatrice éditoriale ; Maëlle Alan, l’éditrice du Middle Grade ; Cécile Burgard, la responsable éditoriale poches ; Claire le Mire, correctrice ; Morgane Ramain, la chef du service correction ; Pauline Mardoc, directrice de collection ; moi-même ; Xavier d’Almeida, directeur de collection et Line Duquesne, notre stagiaire.
- 2020 s’annonce tout aussi palpitant et enthousiasmant avec de beaux projets éditoriaux dont Si on chantait ?, un cadavre exquis au profit du Secours populaire et un bel anniversaire, les 20 ans des Petites poules. Pouvez-vous nous dévoiler en avant-première les coulisses de ces deux événements ?
Oui, deux événements qui marquent notre maison d’édition. Avec Si on chantait !, nous sommes dans un projet totalement novateur : un cadavre exquis où 13 auteurs de renom mettent leur talent au profit du Secours populaire ( 1 livre acheté = un don pour le Secours populaire dont les bénéfices promeuvent l’accès à la lecture). Nous sommes très fiers de porter ce projet unique en son genre.
Et nous allons également célébrer les 20 ans des P’tites poules ! Déjà ! Près de 5 millions d’exemplaires vendus en France et plus de 40 millions vendus en Chine ! Qui aurait pu prédire que La petite poule qui voulait voir la mer, parue en format poche 10/18 donnerait le jour à 16 autres titres plus savoureux les uns que les autres ? Personne ! Même les auteurs n’avaient pas envisagé une collection. Ce sont les coups de cœur unanimes des lecteurs, des libraires, des bibliothécaires, des enseignants, des parents… et surtout des enfants qui ont porté nos auteurs à développer ce monde imaginaire avec une telle ampleur.
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