« Je me suis posé beaucoup de questions sur la façon de raconter notre histoire. Ce que j’ai trouvé le plus difficile, c’est la temporalité du récit. La rentrée était derrière nous, on avançait sur octobre. On était embarqués dans quelque chose, dès les premiers jours, on le savait je crois. Il y a une excitation très particulière à se sentir engagé sur une trajectoire. C’est là où on se rend compte qu’on est rarement en mouvement dans la vie. Ça m’a manqué après. L’immobilité de l’âme, c’est un truc encore plus flippant que la mort. Je pense que c’est ce que les gens appellent la dépression. Et puis j’ai commencé à écrire, et c’est revenu. Très fort. Je comprends pourquoi on peut passer toutes ses journées à écrire des livres. Cela me fait un peu peur aussi parce que si on commence et qu’on s’interrompt, ça doit créer un vide atroce, comme quand on perd un de ses meilleurs amis. »
(Extrait – chapitre 18)
Imaginez une équipe d’idéalistes aux méthodes brillantes et peu orthodoxes,
qui se lance un défi artistique et humain dans une ville en proie à des peurs subjacentes et à des tensions croissantes… Lire la suite